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REGISTRES DU BUREAU

[i&73]

CXCVII.

..HEVALIER DU bUET.

i5 octobre 1573. (Fol. 108 v°.)

"Sur la requeste verballement faite au Bureau de l'Hostel de la Ville, de Paris par le chevalier du Guet, ad ce que nous eussions à signer et expedier acquict de deux mil deux cens soixante quinze livres tournois sur les deniers de la nouvelle forti ffication, qui se levé sur les habitans de lad. ville, pour le paiement de luy et de sa compaignie pour le quartier de Juillet, Aoust et Septembre dernier, ou bien luy bailler acte de reffuz;

"Auquel par nous auroit esté dict et décleré que, en plusieurs Assemblées faittes en ceste Ville pour la police generalle d'icelle, et mesmes en la derniere tenue le xiii"" jour du present mois-¹), auroit esté remonstré et dict, par les assistans lant des Cours souveraines que autres bourgeois d'icelle ville, que le paiement et solde dudict Guet ne se debvoit prendre sur lesdictz deniers destinez et levez pour laditte nouvelle forliffication, d'aultant que c'est aux mestiers subjectz au Guet à le fere par chascune nuit suivant et selon les arrestz de la Court dc Parlement sur ce

donnez ; et que lesdictz deniers ne se doibvent applicquer à autre usaige qu'à la nouvelle fortiffication ;

"Declairant aussy audict chevalier par nous que, oultre les raisons susdittes, il n'y a aulcun moien de la paier et satiffere sur lesdictz deniers, par ce qu'il n'y a aulcun fond et que tant s'en fault que au contraire il est deub au Receveur de lad. Ville, pour avoir plus mis et desbourcé que receu pour lesdittes fortiffications, plus de vingt mil livres : qui provient à cause du paiement dudict Guet; et que pour ceste occasion, sommes contrainctz discontinuer laditte fortiffication et mesmes les arches des portes el pontz leviz, lesquelz tombent et sont en ruine, et serons contrainctz de laisser ce qui estoit commencé à faire es fossez de lad. ville pour es-couler et evacquer les grandes eaues, et autres reparations necessaires pour les nouvelles fortiffications, et casser tout le reste des valides qui y travailloient.

"Faict au Bureau de laditte Ville, le xv^ra° jour d'Octobre 11 v° lxxiii."

CXCVIII. — [Mandemens aux Quarteniers pour les] gardes

[DES PORTES DE LA ViLLE]. 16 octobre 1578. (Fol. 109 ^r"-)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Patis.

"Sire Jacques Kerver, Quartenier de laditte Ville, nous vous mandons que vous aiez à advertir incontinent le Colonel et Capitaine de vostre quartier de fere tous bonne et seure garde es portes de lad. ville, et meilleure'que n'a esté faitte par le passé; et fere l'ouverture des portes doresnavant dès six heures du matin, pour la commodité tant de ceulx de laditte ville que de ceux de dehors qui ont à entrer et sortir, avec bonne et seure garde, et sans en faire ouverture la nuict ny à heure indue, sans l'exprès congé et mandement de nous.

"Et oultre, enjoignez à voz Cinquanteniers et Dixiniers qu'ilz facent debvoir de vous advertir quelz gens arriveront à la ville et faulxbourgs lant es hos-telleries que allieurs, mesmes s'il y entre quelques

ungs à la ville avec armes ou pistolles ; affin que de tout vous nous donniez incontinent advis, de sorte que sachions ce qui se fera en chascun quartier : le tout suivant la voluntté du Roy et le Reiglement et Ordonnance de Sa Majesté, et que Saditte Majesté nous a à ceste fin envoyé et cy dessus transcript l'²'.

«Et leur en baillez à tous coppie, ensemble de ce present Mandement, ad ce qu'ilz aient en ce qui leur concerne à user de dilligence, comme aussy vous ferez en tout le contenu de cedict present.Mandement et les Reiglemens de Sad. Majesté : sy n'y faittes faulte.

k Faict au Bureau, le xvi^mc jour d'Octobre m v°

LXXIII."

Pareilz Mandemens ont esté expédiez à tous les autres Quarteniers de laditte Ville.

(') Voir la note 2 de Ia page précédente.

(2) Ce passage se réfère à l'article ci-dessus CXCIII, avec renvoi aux Règlements généraux du 6 octobre.